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20 juillet 2015 1 20 /07 /juillet /2015 10:11

Source Météo-France (www.meteofrance.fr) :

La France connaît depuis plusieurs semaines des conditions anticycloniques persistantes qui l'ont protégée des perturbations. L'absence de précipitations depuis un mois, voire parfois plus sur certaines régions, combinée à des températures exceptionnellement chaudes depuis début juillet ont provoqué un assèchement très important des sols.

En cette mi-juillet 2015, le déficit d'humidité des sols superficiels est généralisé sur la France et approche parfois le niveau des records. Le Limousin et l'Auvergne sont les plus touchés, mais la sécheresse des sols est aussi extrêmement sévère sur l'Ile-de-France, la Picardie, la Champagne-Ardenne, la Bourgogne, la Lorraine, l'Alsace, la Franche-Comté, le Centre, le nord de Midi-Pyrénées et le nord-ouest de Rhône-Alpes. A l'exception du département des Bouches-du-Rhône et à un degré moindre le Var et le Gard, les sols superficiels sont partout sensiblement plus secs que la normale d'une mi-juillet.

La sécheresse des sols superficiels (dite "agricole" *) représente une composante de la situation hydrologique globale. En situation estivale, la ressource en eau est en effet aussi assurée par les débits des cours d'eau, les volumes stockés dans les retenues et les niveaux des nappes souterraines. A ce stade, la situation de ces autres composantes reste tout à fait favorable et la France n'est pas en situation de sécheresse hydrologique. Suite à plusieurs années de précipitations proches de la normale voire au-dessus, l'ensemble de ce réseau a été correctement approvisionné, selon les  analyses fournies par les différents acteurs de la ressource en eau.

Anomalie de précipiations pour le mois de juillet (au 16 juillet - ©Météo-France)

Anomalie de précipiations pour le mois de juillet (au 16 juillet - ©Météo-France)

Début mai, les sols superficiels étaient saturés ou proches de la saturation sur une grande partie du territoire, à l'exception de l'extrême nord. Le pays a connu ensuite un mois de mai très sec, notamment sur la moitié sud. De ce fait, les sols se sont considérablement asséchés dès la fin du printemps. A la fin du mois de mai, seules les régions de l'Ouest présentaient encore des sols superficiels plus humides que la normale.

En juin, les précipitations ont été abondantes dans le Sud-Est, relativement proches de la normale dans le Sud-Ouest, mais très déficitaires sur le tiers nord du pays. L'état des sols superficiels s'est donc temporairement amélioré dans les régions arrosées. Il s'est en revanche nettement dégradé sur le reste du pays, notamment sur la région parisienne, la Picardie, le Nord-Pas-de-Calais, la Champagne-Ardenne, la Bourgogne, le Limousin et l'Auvergne.

Il n'a pratiquement pas plu en France au cours de la première quinzaine de juillet. Seules, les régions de la Bretagne au Nord-Pas-de-Calais ont été concernées par des pluies significatives. Simultanément, le pays a connu des températures exceptionnellement élevées qui ont accéléré le phénomène d'évapotranspiration : l'assèchement des sols a été extrêmement rapide durant cette période.

Indice d'humidité des sols au 16 juillet (©Météo-France)

Indice d'humidité des sols au 16 juillet (©Météo-France)

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 13:51

Source Météo-France (www.meteofrance.fr):

Le cyclone tropical Pam a frappé le Vanuatu le vendredi 13 mars avant de passer au large de la Nouvelle-Calédonie samedi. Pam figure parmi les cyclones les plus intenses observés dans le Pacifique Sud. C'est le plus puissant à avoir jamais touché l'archipel du Vanuatu.

Des rafales de vent estimées à 350 km/h

Née le 9 mars dans les eaux chaudes au large des îles Salomon, la tempête tropicale Pam s'est rapidement intensifiée pour devenir cyclone tropical dès le mardi 10. Pam a ensuite progressé vers le sud tout en se renforçant. Il a atteint la catégorie 5 – le stade maximal sur l'échelle de Saffir-Simpson – en fin de journée du 12, juste avant de dévaster l'archipel du Vanuatu vendredi 13 mars.

L'œil du cyclone, qui concentre les vents les plus forts, est passé à quelques dizaines de kilomètres à l'est de la capitale Port-Vila (île Efate) avant d'affecter les îles d'Erromango et Tanna. On estime que la pression au centre du cyclone est descendue jusqu'à 896 hPa et que le vent moyen a soufflé à 270 km/h près du centre avec des rafales à 350 km/h.

 

Vents forts et pluies intenses au passage de Pam en Nouvelle-Calédonie

Après avoir frappé le Vanuatu, Pam est passé à environ 150 km à l'est de Maré (île la plus à l'est des îles Loyauté en Nouvelle-Calédonie) samedi 14 mars. L'alerte de niveau 2 a été déclenchée pour Maré et Lifou, l'alerte de niveau 1 pour Ouvéa, Yaté et l'Île des Pins tandis que le reste du territoire est resté en pré-alerte. Les vents ont soufflé fort au passage du cyclone le 14 mars : 120 km/h à La Roche (Île de Maré), 102 km/h à Moué (Île des Pins), 115 km/h à Bouraké (Grande Terre) et même 138 km/h à Montagne Sources (773 m d'altitude).
Les quantités de pluies relevées en 24 heures ont été significatives samedi 14 mars : 170 mm à La Roche (île de Maré), 114 mm à Dumbéa (Grande Terre) ou encore, en altitude, 126 mm à Camp des Sapins (altitude 786 m) et 106 mm à Montagne Sources.

Pam s'est ensuite rapidement évacué vers le nord de la Nouvelle-Zélande en perdant progressivement de sa vigueur.

 

Pam, un des cyclones les plus puissants connus dans le Pacifique Sud

Dans le Pacifique sud, la saison cyclonique s'étend du 1er novembre au 30 avril. En moyenne, une saison donne naissance à 9 tempêtes tropicales dont 4 évoluent au stade de cyclone tropical. Le cyclone Pam est le 4e cyclone tropical de la saison 2014-2015 dans le Pacifique sud. Il est aussi l'un des plus puissants cyclones à s'être développé dans ce bassin. Avant Pam, d'autres cyclones de catégorie 5 ont vu le jour dans le Pacifique sud : Monica en avril 2006 avait frappé les côtes nord de l'Australie, Zoe en décembre 2002 avait atteint sa pleine puissance en mer entre le Vanuatu et les Fidji ou encore Fran (catégorie 4) en mars 1992 dont le centre était passé à proximité de Port-Vila.

Selon le rapport du GIEC publié en 2013, il est probable qu'au cours du XXIe siècle à l'échelle mondiale, la fréquence globale des cyclones tropicaux diminuera ou restera la même. Les précipitations moyennes et la vitesse moyenne du vent maximal associées aux cyclones tropicaux augmenteront probablement.

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17 mars 2015 2 17 /03 /mars /2015 13:40

Source L'Est Républicain (www.estrepublicain.fr) :

« La lueur verte volait plus vite qu’un avion et était plus lumineuse qu’une simple étoile. »

Dimanche vers 20 h 40, B. s’apprêtait à rentrer chez lui après sa journée de travail dans la zone commerciale d’Andelnans, lorsqu’il a aperçu la boule de feu avec sa longue traînée aux reflets verdâtres.

« Je ne l’ai vu que quelques secondes puis elle a provoqué une sorte de flash lorsqu’elle a disparu de ma vue », ajoute-t-il.

A Belfort, le regard de N. a été attiré par la grosse lueur verte. Elle était largement visible à l’œil nu.

« J’ai tout de suite pensé à une météorite », ajoute-t-elle. « C’est juste la première fois que j’en vois une si grosse. Elle arrivait des Vosges et a continué sa course en direction du Pays de Montbéliard. »

La description de cette lueur correspond aux témoignages qui se sont multipliés, en Lorraine, en Alsace, en Suisse et en Autriche. « Toutes les informations que nous avons recueillies, confirment qu’il s’agit bel et bien d’une météorite », a expliqué Markus Griesser, de l’Observatoire d’Eschenberg en Suisse. « Selon lui, l’objet a pu s’écraser sur le sol mais il faudrait plusieurs jours pour le confirmer. «

Le bruit, que des témoins affirment avoir entendu, pourrait résulter de l’entrée de la météorite dans l’atmosphère terrestre. Il pourrait aussi avoir été provoqué par un bang supersonique, qui se produit lorsqu’un objet se déplace plus rapidement que le son, soit à plus de 300 mètres par seconde, d’après l’Observatoire suisse de Samedan, où la boule de feu a été observée par de nombreux témoins.

Ce n’est pas la première fois qu’une météorite est observée. Le 13 mars 2014, une autre météorite avait déjà fait parler d’elle.

 

Vidéo de la météorite en Autriche :

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14 janvier 2015 3 14 /01 /janvier /2015 12:27

Source CatNat (www.catnat.net) :

Selon une étude parue dans la revue Geophysical Research Letters, la pause constatée depuis 15 ans dans le réchauffement climatique serait partiellement due à de petites éruptions volcaniques survenues au cours du 21e siècle.

Comment expliquer la « pause » constatée par les climatologues depuis 15 ans dans le processus de réchauffement climatique, en cours depuis un siècle ?

Selon une équipe internationale de climatologues, ce phénomène s'expliquerait en partie par les éruptions volcaniques de faible ampleur survenue au cours de ces dernières années.

On le sait en effet, les éruptions volcaniques ont pour effet de refroidir l'atmosphère, en raison du dioxyde de soufre émis par les éruptions : lorsque ce dioxyde de soufre se combine avec l'oxygène situé dans l'atmosphère, des petites gouttes d'acide sulfurique se forment, et peuvent persister dans l'atmosphère durant plusieurs mois.

Résultat ?

Ces fines gouttes d'acide sulfurique réfléchissent les rayons du soleil vers l'espace, ce qui a pour effet d'abaisser les températures à la surface terrestre et dans la basse atmosphère.

Or, en analysant puis en croisant des données environnementales issues tout à la fois de capteurs au sol, d'analyses menées sur la composition chimique et la température de l'air, et de relevés réalisés par des satellites, les auteurs de cette étude sont parvenus à la conclusion qu'une série de petites éruptions volcaniques survenu au cours de ce 21e siècle aurait eu pour effet de détourner une quantité de rayonnement solaire de la Terre plus importante que prévu.

Un résultat qui amène les auteurs de l'étude à faire l'hypothèse que la pause observée dans le réchauffement climatique depuis 15 ans est partiellement causée par cette série de petites éruptions volcaniques survenues depuis les années 2000.

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13 janvier 2015 2 13 /01 /janvier /2015 12:37

Source CatNat (www.catnat.net) :

Pour la France, ainsi que pour la Grande-Bretagne, la Belgique, l'Espagne et l'Allemagne : 2014 a été l'année la plus chaude depuis le début des relevés, en 1990, conclut Météo France dans son « Bilan climatique définitif 2014 ».

La température moyenne annuelle dans l'Hexagone (13,8°C) a dépassé de 1,2 °C la normale (mesurée sur la période 1981-2010). L'année 2014 se positionne ainsi devant 2011 (+ 1,1°C) et 2003 (+ 1,0°C). Ce record s'inscrit dans une tendance au réchauffement très nette, les 15 années les plus chaudes observées en France depuis le début du XXe siècle font toutes partie des 25 dernières années.

Les précipitations ont été excédentaires de plus de 20% en Bretagne, dans le Poitou, sur l'ouest des Pyrénées ainsi que dans le quart sud-est. La pluviométrie annuelle a souvent atteint une fois et demie la normale de l'Hérault à l'Ardèche et des Bouches-du-Rhône aux Alpes-Maritimes. En Ardèche, le record annuel de pluviométrie a été battu avec plus de 1900 mm cumulés sur l'année. À l'inverse, le sud de la Lorraine et le massif des Vosges ont connu un déficit proche de 20%. En moyenne sur la France et sur l'année, la pluviométrie a été supérieure à la normale de plus de 10%.

La durée d'ensoleillement annuelle a été proche de la normale sur la quasi-totalité du pays. Toutefois, les régions s'étendant de l'ouest de la Basse-Normandie au nord de la Bretagne ainsi que le sud des Pays de la Loire ont bénéficié d'un ensoleillement excédentaire de plus de 10 %.

Parallèlement à ces épisodes de chaleur, la France a connu des épisodes pluvieux intenses, et surtout des tempêtes et inondations à répétition.

Evolution de la température en France

Evolution de la température en France

Évènements météorologiques majeurs de l'année 2014


Tempêtes à répétition en février sur le nord-ouest de la France

Ulla, Petra, Qumeira, Ruth : le début de l'année 2014 a été marqué par un défilé de tempêtes et de perturbations venues de l'Atlantique, conséquence d'un anticyclone des Açores renforcé et d'une dépression d'Islande plus creuse que la normale. Cette situation météorologique a entraîné un courant d'ouest plus rapide sur l'Atlantique, ce qui a favorisé le passage des perturbations hivernales près de notre territoire. En liaison directe avec cette circulation atmosphérique, les vents qui ont soufflé sur la France ont été majoritairement d'ouest et de sud-ouest, apportant une grande douceur. Cet épisode, historique de part sa cadence, a eu de fortes répercussions sur la façade atlantique : d'une part la côte a globalement reculé de plus de 10 mètres — jusqu'à 40 mètres par endroits — et les plages se sont affaissées, s'érodant de 2 à 4 mètres ; d'autre part, l’été suivant, les vagues n’ont pas rapporté de sable comme à l’ordinaire, mettant à mal la capacité des écosystèmes à affronter de prochaines intempéries.

La tempête Ulla des 14 et 15 février 2014 a circulé au large de la Bretagne, avec une activité exceptionnelle sur les îles Britanniques. Cette tempête, qui a affecté le nord-ouest de la France, a été la plus violente de cet hiver sur la pointe bretonne avec des vents dépassant 150 km/h sur les côtes. Dans l'intérieur des terres, les vents de sud sud-ouest ont atteint en rafales 90 à 110 km/h.

Par ailleurs, entre les passages de Dirk fin décembre 2013 et Ulla, plusieurs autres tempêtes se sont succédé sur le pays, durant la première quinzaine de février, avec notamment Petra les 4 et 5 février, Qumeira les 6 et 7, Ruth le 8 et Tini les 12 et 13. Ces tempêtes, moins violentes que Dirk et Ulla sur la France, ont en revanche touché plus sévèrement la Grande-Bretagne.

Un début d'année très pluvieux accompagné d'inondations dans de nombreuses régions

Les mois de janvier et février ont été très pluvieux tout particulièrement de la Bretagne au Sud-Ouest ainsi que dans le Sud-Est.

La Bretagne a connu une succession de perturbations très actives souvent accompagnées de forts cumuls de précipitations, sur les sols déjà saturés depuis mi-décembre 2013. Ces pluies exceptionnelles, conjuguées aux submersions marines lors des grandes marées ont provoqué de sévères inondations. La pluviométrie du mois de février 2014 est ainsi la plus élevée de la période 1959-2014, loin devant celle de février 1990.

Suite à de fortes précipitations du 22 janvier au 5 février, le Sud-Ouest a également été touché par des inondations aggravées par un phénomène de submersion marine sur les départements de la côte atlantique, du Pays basque à l'estuaire de la Gironde.

Un épisode de fortes précipitations instables s'est produit dans le Sud-Est mi-janvier. Dans un contexte de sols déjà saturés, ces pluies ont provoqué des crues, des inondations et des glissements de terrain dans le Var et les Alpes-Maritimes.

 

Sécheresse record dans le Nord-Est d'avril à juin

À la faveur des pluies généralement faibles et des températures élevées, la sécheresse, amorcée en début de printemps des Ardennes à l'Alsace et à la Bourgogne, est l'une des plus sévères depuis 1959 pour les mois d'avril à juin. En avril et en juin, cette sécheresse a été exceptionnelle en Alsace et en Lorraine. Les forts cumuls de pluie du mois de juillet y ont mis fin.

 

Juillet-Août : cumul de précipitations record, faible ensoleillement et fraîcheur généralisée

Avec des cumuls de pluie deux fois supérieurs à la normale en juillet et un excédent proche de 50 % au mois d'août, le cumul moyen des précipitations sur la France en juillet-août a affiché une valeur record. Les quantités de pluie cumulées sur les deux mois dépassent 200 mm, ce qui en fait le cumul le plus élevé observé sur cette période depuis 1959.

Dans le même temps, l'ensoleillement a été inférieur à la normale sur la majeure partie du pays durant les deux mois. En juillet, de nombreux records de faible ensoleillement ont été enregistrés, en particulier des Alpes au Massif central.

 

Un nombre record d'épisodes pluvieux intenses accompagnés d'inondations sur les régions méditerranéennes en 2014

Depuis le début de l'année, on a recensé onze épisodes de pluies particulièrement violents sur le sud-est du pays, dont dix se sont succédé de la mi-septembre à fin novembre. Si ce type de situation n'est pas rare dans cette région en automne, la fréquence des épisodes méditerranéens observée cette année revêt un caractère remarquable. Le nombre de jours où les hauteurs de pluie ont dépassé 190 mm en 24 heures sur les régions méditerranéennes est le plus important depuis 1958, faisant de 2014 une année record de pluies intenses, devant 2003.

Durant tout l'automne, la France est restée sous l'influence d'un régime perturbé de sud piloté par un vaste système dépressionnaire persistant. Cette situation a favorisé la remontée de masses d'air chaud et très humide en provenance de la Méditerranée.

Les dix épisodes recensés en automne sont les suivants :

• 16 au 20 septembre : Languedoc et Cévennes
• 29 septembre : Hérault
• 6 et 7 octobre : Hérault
• 9 et 10 octobre : Hérault, Gard, Lozère et Ardèche
• 12 et 13 octobre : Gard, Lozère et Ardèche
• 3 au 5 novembre : Sud-Est et Est du pays
• 9 au 12 novembre : Provence et Corse
• 14 et 15 novembre : Cévennes et Cêtes d'Azur
• 24 au 26 novembre : Aude et Var
• 27 au 30 novembre : Sud-Est et Corse

Ainsi, de nombreux records de cumuls sur la saison ont été battus avec par exemple 722 mm à Bormes-les-Mimosas (Var), 1072 mm à Saint-Gervais (Hérault), 1366 mm à Génolhac (Gard), 1469 mm à Villefort (Lozère) et 1744 mm à Montpezat (Ardèche).

Sur l'automne, on a recueilli en moyenne sur le département de l'Hérault plus de 600 mm, soit près de deux fois la normale, ce qui constitue un record sur la saison. De même, l'Ardèche avec plus de 1000 mm, soit plus de deux fois la normale, a également battu un record sur la saison. De plus, dans ce département, le record annuel est d'ores et déjà battu avec près de 1900 mm cumulés sur les 11 premiers mois (précédent record : 1816 mm en 1960).

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 23:56

Le 29 août, la province de Bachkirie en Russie a été victime d'une violente tornade qui a détruit des dizaine de maisons et fait deux victimes. Voici un extrait vidéo du phénomène :

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17 août 2014 7 17 /08 /août /2014 11:39

Source Keraunos (www.keraunos.org) :

Le 10 août 2014 dans l'après-midi, une tornade de faible intensité (haut de l'échelon EF1, vents estimés de 135 à 175 km/h) traverse 24 communes de l'Artois et frappe plus particulièrement la Herlière, Achicourt, et Athies (Pas-de-Calais), où des dégâts parfois importants sont observés sur la végétation.
La tornade d'Achicourt présente une trajectoire exceptionnelle de 41 kilomètres, soit la troisième trajectoire la plus longue parmi tous les cas français recensés à ce jour. Elle s'est déplacée presque linéairement de l'OSO vers l'ENE. Par ailleurs, elle s'inscrit dans un outbreak de tornades (épisode de tornades groupées) qui totalise au moins 3 cas en France (et plusieurs autres dans le Bénélux) pour la journée du 10 août 2014, dont celui de Landrecies (Nord) et de Gueux (Marne).
En tous points de la trajectoire, les dégâts les plus importants sont constatés en bordure nord-ouest du couloir (200 mètres en moyenne), tandis que des aspirations importantes (jusqu'à 250 mètres supplémentaires) sont généralisées sur toute la partie Sud-Est. Un sens de rotation cyclonique est constaté pour cette tornade.
Le phénomène, qui n'a provoqué aucun blessé grave, a été vu par de nombreux témoins de l'agglomération arrageoise, qui décrivent la tornade comme un "énorme tourbillon qui avançait à vive allure". Fait peu habituel compte-tenu de la longueur de la trajectoire parcourue, la tornade n'a produit au maximum de son intensité que des dégâts d'intensité EF1 (haut de l'échelon). L'intensité EF2 est approchée par places, mais les indicateurs restent tous en-deçà des critères EF2, notamment dans les caractéristiques des projections. Les dommages les plus significatifs ont été constatés au domaine de la Bazèque (commune de la Herlière), à Achicourt, et dans la vallée de la Scarpe (commune d'Athies). L'essentiel des dommages rencontrés partout ailleurs présentent les caractéristiques d'une tornade d'intensité EF0 (ou bas de l'échelon EF1).
La tornade d'Achicourt s'est formée dans un contexte particulièrement dynamique pour un mois d'août, au sein d'une limite frontale instable, à caractère de front froid.
Un rapide flux d’ouest/sud-ouest était alors en cours de mise en place sur la France et le proche Atlantique. Le courant-jet, très rectiligne et à forte composante zonale, pénètre sur la France en journée et véhicule un thalweg d'altitude très dynamique, piloté par un minimum principal calé sur le nord de l'Atlantique. Ce dernier impose une nette inflexion au courant-jet, ce qui positionne le Nord - Pas de Calais dans une configuration simultanée de sortie gauche et entrée droite de jet, fortement diffluente et génératrice d'un soulèvement dynamique marqué.
Dans ce flux rapide circulent de fortes advections froides à l'étage moyen, le long d'un axe sud Irlande - Manche. Les températures s'abaissent rapidement sous les -20°C vers 5.500 mètres d'altitude, ce qui témoigne d'un flux particulièrement dynamique.
Cette forte dynamique d'altitude est venue interagir avec les restes de l'ex-cyclone tropical Bertha, formé dix jours plus tôt près des Antilles. Ce dernier a en effet été repris dans la circulation perturbée de l'Atlantique nord pour finir sa course sur le sud de l'Angleterre ce dimanche 10 août, tout en subissant un ultime creusement. C'est à son passage que le potentiel orageux est devenu sérieux sur le nord et le nord-est de la France, notamment par suite de fortes advections chaudes et humides en basses couches. Celles-ci ont en effet généré d'une part une instabilité latente assez marquée (MULI jusqu'à -4 K sur la zone frappée par la tornade) et d'autre part des niveaux de condensation particulièrement bas.
L'hélicité relative associée sur l'épaisseur 0-1 km s'en trouve accentuée à l'avant immédiat du front froid, avec des valeurs simulées proches de 120 m²/s² sur le Nord - Pas de Calais. L'ensemble est associé à un renforcement des cisaillements profonds, qui avoisinent alors 25 m/s.
La tornade d'Achicourt s'est formée sous une cellule orageuse active, qui a commencé à se structurer sur la Somme, aux environs de 15h15 locales. Cette cellule s'est constituée sur une limite frontale à caractère de front froid, étirée du Poitou à la mer du Nord sous la forme d'un long QLCS morcelé, composé de multiples cellules orageuses. L'image radar ci-contre montre explicitement cette ligne en partie orageuse, précédée par un premier axe orageux préfontal entre Bourgogne et Lorraine.
 
La cellule orageuse en question s'est intensifiée peu après 15h30 locales, lors de son passage de la frontière entre Somme et Pas-de-Calais. La tornade se forme quelques minutes plus tard, vers 15h45 locales, puis la cellule présente de fortes réflectivités jusqu'aux environs de 16h15, heure à laquelle elle pénètre sur le département du Nord. Elle quitte ensuite la France pour la Belgique tout en s'affaiblissant, dans les environs de Mouchin.
L'analyse détaillée convergent vers une vitesse de translation comprise entre 85 et 90 km/h. Ceci permet d'établir que le contact au sol de la tornade a duré approximativement 28 minutes, ce qui est considérable.
L'étude de la signature radar de cette cellule orageuse mène à la conclusion d'une supercellule LT de variante HP. Cette tornade est donc considérée comme de nature mésocyclonique et conséquemment supercellulaire.
Les images satellite mettent en évidence la présence de sommets pénétrants (overshooting tops) sur le flanc sud-ouest de la cellule orageuse, ce qui constitue un élément classique pour les structures supercellulaires.
Il est par ailleurs intéressant de noter que l'activité foudre générée par cette cellule s'est concentrée exclusivement au nord de la trajectoire de la tornade. Il s'agit d'une observation effectuée régulièrement dans les cas de supercellules, les environs immédiats de la tornade étant surtout affectés par une activité électrique intranuageuse importante, tandis que les chutes de foudre se retrouvent majoritairement dans les courants descendants avant.
 
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15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 23:44

Source CatNat (www.catnat.net) :

Les avancées scientifiques sur le changement climatique ont pris les manchettes d'assaut, une révolution silencieuse fait son chemin dans le domaine étroitement lié de la météorologie selon l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

Désireux de faire progresser les compétences en prévisions météorologiques rapidement au cours des prochaines années, quelque 1000 scientifiques et experts se réuniront à Montréal du 16 au 21 août pour la première Conférence scientifique publique mondiale sur la météorologie afin de tracer la future voie que veut prendre la recherche scientifique et son potentiel pour générer de meilleurs services novateurs en matière de météorologie.

"Grâce à d'importants investissements dans la recherche et les observations, les prévisions d'aujourd' hui s'étalant sur cinq jours sont aussi fiables que les prévisions sur deux jours d'il y a 20 ans", a déclaré Michel Jarraud, Secrétaire général de l' OMM.

"Les météorologues et les climatologues développent actuellement des "prévisions météorologiques et climatiques continues" qui brouillent davantage les frontières entre la science météorologique et la science climatique. Le progrès scientifique continu mettra en place des outils d'information et de prévision météorologique de plus en plus puissants pour réduire des risques découlant d'événements extrêmes et ainsi mieux gérer les transports, l'énergie, l'eau et les autres systèmes vitaux dont nous dépendons tous", a affirmé M. Jarraud.

Jusqu'à récemment, les prévisions météorologiques et climatiques étaient traitées comme des disciplines scientifiques distinctes, en partie car elles étaient confrontées à des défis scientifiques différents, mais aussi parce que les prévisions météorologiques ont depuis toujours été conçues comme un service opérationnel, alors que les prévisions climatiques ne s'apprêtent qu'à l'instant à mener vers des services.

La science a progressé, assistée par les progrès de la puissance informatique, de sorte qu'aujourd'hui, sur le plan conceptuel, les frontières traditionnelles entre les conditions météorologiques et le climat sont de plus en plus considérées comme artificielles. Les communautés météorologiques et climatiques travaillent ensemble pour augmenter la fiabilité et l'utilité de leurs prévisions à des niveaux qu'on n'avait pu imaginer possibles jusqu'ici.

L'une des questions qui sera explorée pendant la conférence est de savoir comment s'appuyer sur les recherches récentes pour prolonger les prévisions de cyclones tropicaux et autres phénomènes météorologiques à fort impact à plus de deux semaines, tout en améliorant la précision propre à un site lorsqu'il est question de prévisions à petite échelle.

Selon l'OMM, les prévisions probabilistes, telles que "il y a 90% de chance de tempête de grêle, entre 9h et midi", vont devenir de plus en plus précises et à petite échelle. A l'avenir, au lieu de vérifier un modèle plusieurs fois par jour, les prévisionnistes pourront utiliser continuellement la mise à jour des systèmes de prévision de la Terre pour produire des mises à jour en temps réel.

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1 août 2014 5 01 /08 /août /2014 12:46

Source CatNat (www.catnat.net) :

L’activité orageuse très soutenue qui a sévi sur l’ensemble de la France en ce début d’été laissait à penser que des records de foudroiement allaient tomber pour ce premier semestre de l’année 2014. Les statistiques issues du réseau national de détection de la foudre, Météorage, montrent qu’il n’en est rien.

Avec un total de près de 170 000 éclairs nuage-sol enregistrés au cours des six premiers mois, l’année 2014 se place à la 8ème place loin derrière 2007 qui avait vu environ 240 000 éclairs frapper le territoire français pour la même période. En fait, le niveau de foudroiement de cette première moitié de l’année dépasse d’un peu moins de 10% la moyenne des 20 dernières années.

Cependant, ce résultat moyen ne doit pas faire oublier que Météorage a répertorié plus de 120 000 coups de foudre pour le seul mois de juin, soit plus de 70% de l’activité depuis le début de l’année. Ce résultat classe le mois de juin 2014 à la 4ème place des mois de juin les plus actifs depuis 20 ans, où la quasi-totalité des régions françaises a été touchée par les orages avec d’énormes dégâts à la clef.

L’épisode le plus sérieux s’est déroulé sans conteste les 9 et 10 juin, durant lesquels près de 36 000 éclairs nuage-sol ont été enregistré sur la France, avec notamment des records de foudroiement sur les départements du Loiret, Loir et Cher, Seine et Marne et Eure et Loire le 9 juin.

Ainsi, le foudroiement semestriel moyen constaté et ce malgré un mois de juin particulièrement orageux, tient à ce que les températures un peu plus fraiches qu’à la normale ont retardé l’arrivée des traditionnels premiers orages du mois de mai.

Bien entendu, il faut rappeler que l’orage est un phénomène violent dont les multiples manifestations (foudre, vent, précipitations et grêle) sont des sources de dangers auxquelles il convient de ne pas s’exposer inutilement et dont il faut avoir conscience pour tenter de se protéger du mieux possible.

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11 novembre 2013 1 11 /11 /novembre /2013 19:55

Source La Chaine Météo (http://actualite.lachainemeteo.com) :

Ce super-typhon, d'une force comparable à la catégorie 5 sur l'échelle de Saffir- Simpson, a semé la désolation à son passage. Des rafales de vents à près de 315 km/h se sont produites à son arrivée sur les côtes des Philippines dans la région de Guiuan, mais on estime que les vents les plus puissants auraient atteint les 380 km/h (des valeurs records).
4 jours après le passage de ce typhon, le centre de l'archipel est encore totalement coupé du monde ou en tout cas très difficile d'accès. Le bilan provisoire s'élève désormais à plus de 15.000 victimes dans les provinces orientales de Leyte et Samar.
Les dégâts sont énormes en raison des vents mais aussi des très fortes précipitations qui ont accompagné ce super-typhon. 253 millimètres de précipitations ont été enregistrés à Suriago. Sur les zones de montagneuses du centre de l'archipel, des cumuls de plus de 300 mm ont été relevés avec de très graves inondations en cours. Le niveau de la mer s'est élevé de 5 à 10 mètres, tel un tsunami.

L'un des plus puissants super-typhons de l'Histoire contemporaine
Sa puissance a été supérieure à celle d'Usagi : c'est l'un des super-typhons les plus violents de ces 50 dernières années sur les Philippines, et l'un des plus puissants de l'histoire contemporaine. C'est aussi le super-typhon le plus violent enregistré cette année sur la planète et l'un des plus forts à jamais avoir atteint les terres depuis des décennies.

Avec une pression minimale en son centre proche de 890 hPa et des rafales de vent avoisinant les 380 km/h près de son centre, Haiyan n'aurait d'équivalent que le typhon " Tip " en 1979 et l'ouragan " Camille " (aout 1969 sur les côtes du Mississippi), avec des rafales de 305 km/h et une surcote (onde de tempête) de 7,5 m. Les Philippines avaient aussi subi le passage du typhon " Angela " en 1995 (les rafales de vent avaient atteint de 260 à 305 km/h).
Avec de telles rafales, l'équivalent de plusieurs mois de pluie en quelques heures, et une houle cyclonique proche de 10 m, le bilan est déjà particulièrement lourd, même si les autorités ont mis en place un plan massif d'évacuation.

Le sud de la Chine et le Vietnam placés en alerte cyclonique
Le super-typhon Haiyan a quitté les Philippines et a pris la direction de la mer de Chine. Il longe les côtes vietnamiennes dans la région d'Hanoï puis remonte vers la Chine du sud et l'île d'Haïnan. Le Vietnam, placé néanmoins en alerte, a procédé préventivement à l'évacuation de quelques 600 000 personnes se trouvant sur le littoral. Des écoles ont été fermées et les habitants des villages côtiers les plus exposés ont été déplacés dans des bâtiments publics construits en hauteur.
Néanmoins, l'intensité désormais déclinante de ce typhon (rétrogradé en niveau 1/5) est une bonne nouvelle pour les pays concernés par cette menace, même si de fortes pluies se produisent au passage de ce typhon accompagné de puissantes rafales de vent, de l'ordre de 120 km/h, sans commune mesure avec les 380 km/h mesurés lors de son passage sur le centre des Philippines.

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