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29 novembre 2011 2 29 /11 /novembre /2011 22:43

Source Météo-World (http://www.meteo-world.com) :

Des chutes de neige ont concerné les états du sud des États-Unis. On relevait par endroits des accumulations de neige de 10 à 15 centimètres, ce qui a provoqué quelques problèmes de circulation dans les états du Tennessee, de l’Alabama, de l’Arkansas et du Mississippi. Ces chutes de neige sont tombées principalement sur les collines, atteignant aussi les plaines.
Les services météorologiques américains avaient lancé des alertes de tempête hivernale.
Ces chutes de neige très rare à cette latitude aux États Unis, y compris en hiver, sont liées à une goutte froide venue du Canada, qui s’est isolée sur ces régions bordant le Golfe du Mexique.

Pendant ce temps-là, la chaleur remontait des Caraïbes, et la douceur s’est installée sur les états du Nord-Est du pays. On a relevé fin novembre : 22°C à Philadelphie, 21°C à New York, 19°C à Boston. Il s’agit de températures de 8 à 10°C au-dessus des moyennes pour un mois de Novembre.

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23 novembre 2011 3 23 /11 /novembre /2011 22:32
Source La Chaîne Météo (http://actualite.lachainemeteo.com) :
Après les intempéries qui ont touché la région de Gênes, c'est à présent le sud de l'Italie qui est durement frappé par des pluies torrentielles et des glissements de terrain.

Coulées de boue meurtrières en Sicile et en Calabre

La dépression responsable des intempéries en Corse et dans les Pyrénées-Orientales s'éloignent vers le sud et l'est de la Méditterranée.
Elle se situe entre la Sardaigne et la Tunisie, s'accompagnant de fortes pluies et averses orageuses entre la côte algérienne et l'est de la Sardaigne, ainsi qu'entre le sud de l'Italie et les Balkans. Ces intempéries ont d'ailleurs entrainé des crues éclairs et des glissements de terrain meurtriers dans la région de la Calabre (sud de l'Italie) et en Sicile, avec 150 à 360 mm de pluie relevés en moins de 24 heures. Les Baléares et la côte algérienne ont également été touchées, mais dans une moindre mesure, avec des cumuls pluviométriques de l'ordre de 15 à 30 mm pour les Baléares et 30 à 70 mm pour l'Algérie.

Risque d'inondation en Sardaigne notamment
Les averses et les orages ont cessé en Calabre et en Sicile. En revanche, le temps reste très instable entre l'est de la Sardaigne et la région de Rôme, ainsi qu'entre les Pouilles (sud-est de l'Italie) et la Croatie. On attend sur ces régions d'intenses averses et pluies orageuses suceptibles d'engendrer des lames d'eau de l'ordre de 30 à 70 mm en l'espace d'une heure, portant les cumuls à 150 à 250 mm en zone de reliefs. De violentes chutes de grêle, voire même quelques phénomènes tourbillonnaires ne sont pas exclus.
La région méditerranéenne étant connue pour la forte déclinivité entre le littoral et l'arrière-pays (où l'altitude remontent parfois brutalement en raison des reliefs), de telles intensités pourront à nouveau entrainer des inondations.

Conditions de mer très dégradées
Ces intempéries s'accompagnent de conditions de mer très dégradées. En effet, la houle et les vents générée par cette dépression orageuse lèvent une mer forte à très forte entre Est-Provence et le Golfe de Valence, ainsi que près des côtes algériennes ou encore en Mer Adriatique. Localement, le vent pourra atteindre jusqu'à 80-100 km/h en pointe sous les grains orageux.

Le retour au calme sera progressif sur ces régions à mesure que la dépression se décalera en direction de la Sicile en se comblant. Elle fait partie d'un vaste système dépressionnaire qui concerne toute la Méditerranée orientale tandis que les hautes pressions résistent à l'est. Ainsi, une autre dépression orageuse se situe entre le Portugal et le Maroc, avec là aussi de fortes averses près des côtes marocaines.
 
Vidéos :
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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 00:50

Source Météo World (http://www.meteo-world.com) :

De fortes pluies à caractère orageux se sont abattues dans les Pyrénées-Orientales, sur la côte Vermeille principalement.
Dans ce flux de sud-Est, les précipitations remontent de Méditerranée et touchent l’Hérault depuis 2 jours. On a relevé plus de 100 mm de précipitations sur le secteur des Cévennes.
Des précipitations parfois marquées se sont développées du côté du littoral des Pyrénées-Orientales, elles ont pris un caractère orageux. On a relevé des cumuls de 100 à 120 mm sur la côte Vermeille. La station du Cap Béar a enregistré un cumul de 88 mm en 3h, dont 52 mm en 1h.
À Cerbère, petite commune située à la frontière espagnole, une cellule de crise a était mise en place. Une vingtaine de camions de pompiers étaient sur place afin d’aider certains commerçants et habitants qui ont été sinistrés, notamment suite au débordement d’un petit cours d’eau qui traverse la ville. Des plongeurs se sont jetés à l’eau afin de vérifier si personne ne se trouvait à l’intérieur de certains véhicules jetés à la mer. Même chose à Banyuls sur mer, ou certaines rues étaient inondées sous plus d'un mètre d'eau. Des problèmes de circulation sont toujours en cours entre Banyuls-sur-Mer et Cerbère suite à des éboulements et coulées de boues sur la route.
Entre Canet et St Nazaire, la route est également coupée en raison des inondations.

Vidéo :


 
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18 novembre 2011 5 18 /11 /novembre /2011 23:41
Source La Chaîne Météo (http://actualite.lachainemeteo.com) :
Les Etats-Unis connaissent un automne plutôt mouvementé. Alors qu'il s'agit traditionnellement de la saison la plus calme sur le continent nord-américain, cette année fait exception. Dès la fin Octobre, un premier épisode neigeux de grande ampleur a concerné la région de New York, établissant un record de précocité.
Ce mois-ci, ce sont les tornades qui ont fait leur retour. Cette situation s'explique par la remontée tardive d'air encore chaud en provenance du golfe du Mexique, tandis que les conditions sont déjà franchement hivernales sur le centre des Etats-Unis. Ce contaste de masses d'air a provoqué un épisode de tornades.
 
Une année 2011 record

Près d'une vingtaine de tornades se sont produites en zone de conflit, depuis l'Alabama jusqu'à la Virginie et aux deux Carolines (nord et sud). La plus violente a atteint la catégorie F3 sur l'échelle de Fujita, avec des rafales à plus de 250 km/h et plusieurs victimes dénombreées.
Il faut rappeler que ce n'est pas la saison la plus propice aux tornades. Les Grandes Plaines américaines sont plus exposées entre les mois d'Avril et Juin, lorsque les contrastes de masses d'air sont maximaux sur ces régions. La saison 2011 a d'ailleurs été l'une des plus meurtières de ces dernières décennies, avec notamment la tornade F5 de Joplin (159 morts, le 22 Mai).
 
Source Météo-World (http://www.meteo-world.com) :
Une tornade a frappé le centre de la Bolivie, détruisant de nombreuses toitures, ainsi que des bâtiments dans la ville de Cochabamba.
La tornade a duré environ 30 minutes, elle s’est déplacée sur une distance de 30 à 50 kilomètres du Nord-Est au Sud-Est de la ville, elle n’a pas fait de victime. Les vents atteignaient les 80 à 140 km/h en rafale.
La dernière tornade recensée en Bolivie date de l’année 2009.
Vidéo :
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14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 23:33

Source Météo France (http://france.meteofrance.com) :

Avec un flux de sud-est anticyclonique sur la France, les températures sont remarquablement douces pour un mois de novembre. Grâce à un ensoleillement meilleur que le 11 novembre, la douceur est même encore plus marquée et plus généralisée samedi 12 novembre . Des records de températures décadaires sont battus.
La température la plus élevée de l'après-midi du 12 novembre a été mesurée à la pointe de Socoa dans les Pyrénées-Atlantique avec 26.1°C. C'est la deuxième valeur la plus chaude pour un mois de novembre après les 26.4°C le 8 novembre 1985.
Dimanche 13 novembre, le soleil a souvent dominé, toujours sous l'influence du puissant anticyclone, jusqu'à 1 040 hectopascals en Slovaquie, favorisant la douceur des températures sauf sous quelques poches de grisailles tenaces.

Températures relevées le 12 novembre 2011 :

25,8°C à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques)
24°C à Pau (Pyrénées-Atlantiques)
22,0°C à Orsennes (Indre). Ancien record 21.9°C le 20 novembre 1994.
21,1°C à Saintes (Charente-Maritime).
21°C à La Rochelle (Charente-Maritime)
20,9°C à Benevent (Creuse). Ancien record le 15 novembre 2006.
20,8°C à Royan (Charente-Maritime). Ancien record 20.0°C le 12 novembre 1995.
20,8°C à Niort (Deux-Sèvres).
20,4°C à Reignac (Indre-et-Loire). Ancien record le 11 novembre 1995.
19,3°C au Mans (Sarthe). Record égalé avec 19.3°C le 12 novembre 1984.
19,0°C à Nantes (Loire-Atlantique). Ancien record 18.9°C le 12 novembre 1989.
18,6°C à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)
17,6°C à Rennes (Ille-et-Vilaine)
17,3°C à Nevers (Nièvre)
16,5°C à Paris

En considérant les 14 premiers jours du mois, la première moitié du mois de novembre 2011 est la première quinzaine de novembre la plus chaude jamais enregistrée. Après un printemps déjà exceptionnellement chaud et sec, l'automne 2011 se classera sans doute parmi les plus chauds.
La première moitié du mois de novembre 2011 affiche des températures supérieures de 3.7°C par rapport à la normale.
Il s’agit du début de mois de novembre le plus doux jamais enregistré devant les mois de novembre 1977 (+3.0°C), 1994 (+2.9°C), 1963 (+2.7°C) et 1984 (+2.5°C).
Dans le détail, l’écart maximal de température par rapport à la normale est de +4,4°C pour le quart Sud-Ouest de la France, alors que l’écart minimal est « seulement » de +2.7°C pour le Nord-Est du pays.
De nombreuses villes de l'Ouest n'ont jamais connu de début de mois de novembre si doux. C'est notamment le cas de : Aurillac, Toulouse, Biarritz, Bordeaux, Nantes, Poitiers, Brest, Rennes.
Les précipitations abondantes du début du mois dans le Sud-Est placent les régions proches de la Méditerranée avec un excédent notable de précipitations automnales depuis début septembre. En revanche, les trois-quart de la France, hormis le quart Sud-Est, font face à un déficit de précipitations chronique dépassant 40% de la normale depuis le premier septembre. La sécheresse continue donc, dans le Nord et dans l'Ouest.

* Climat : canicules, sécheresses et inondations

Vagues de chaleur plus intenses en Europe, sécheresses plus régulières en Afrique, submersions plus dévastatrices dans les îles : les épisodes « extrêmes » vont s'accroître à cause du réchauffement climatique, avec des disparités régionales fortes, selon un rapport qui sera publié cette semaine.
Ce document du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) est le travail le plus complet mené à ce jour pour tenter de mesurer l'impact du réchauffement sur l'intensité et la fréquence des événements climatiques extrêmes.
Selon les pires scénarios établis par cet organe scientifique de référence sur le climat, certaines régions pourraient devenir franchement inhospitalières, selon la version provisoire du résumé.
« Si des désastres surviennent plus fréquemment et/ou avec plus d'amplitude, certaines régions deviendront de plus en plus inadaptées en tant que lieux où vivre ou dans lesquels maintenir des activités de subsistance », indique-t-il. « Dans certains cas, la migration deviendrait permanente et pourrait introduire de nouvelles pressions dans des zones d'accueil pour des régions comme les atolls », ajoute ce document. La version définitive du « résumé pour décideurs » sera dévoilée vendredi 18 novembre à Kampala, à une dizaine de jours de l'ouverture de la conférence annuelle sur le climat de l'ONU, prévue du 28 novembre au 9 décembre à Durban (Afrique du Sud).
La prise en compte de milliers d'études récentes conclut que le changement climatique va accroître la fréquence et l'intensité des vagues de chaleur, des inondations, des cyclones et des sécheresses. Mais toutes les régions ne seront évidemment pas touchées avec la même intensité et pas de la même façon, soulignent les scientifiques. D’après ce rapport, la vulnérabilité des zones peuplées dépend du degré de préparation, de la capacité à réagir, et des événements naturels extrêmes eux-mêmes.

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9 novembre 2011 3 09 /11 /novembre /2011 00:38

Source La Chaîne Météo (http://actualite.lachainemeteo.com) :

Une dépression s'est formée en Méditerranée occidentale, dans les parages des Baléares. Baptisée "Rolf" par les services météorologiques allemands, c'est cette dépression qui donne l'épisode de mauvais temps durable dans le sud-est et les fortes intempéries survenues notamment à Gênes.
Cette dépression présente la particularité d'avoir des caractéristiques semblables en certains points aux phénomènes tropicaux qui se forment habituelles aux latitudes plus basses.
Ce phénomène baptisé "medicane" (terme anglo-saxon inventé par Businger et Reed en 1989, pour mediterranean + hurricane) présente en effet un "coeur chaud" (contrairement aux dépressions classiques des latitudes moyennes) et une structure nuageuse très particulière dont l'enroulement autour d'un centre exempt de nuages comme dans le cas des cyclones tropicaux.
Bien que n'atteignant pas le seuil de l'ouragan (vent moyen supérieur à 118 km/h), les médicanes sont toujours synonymes de fortes dégradations en Méditerranée où ce phénomène a été pour la première fois identifié. On n'en dénombre qu'une vingtaine depuis ces trente dernières années.
Parmis eux, on peut citer celui formé en 1982 entre la Grèce et la Sicile et baptisé "Leucosia", celui formé en 1995 entre l'Egypte et l'Italie et baptisé "Celeno" ou plus proche de nous celui formé en 2007 en Mer Tyrrhénnienne et baptisé "Antinoo". Celui-ci avait alors provoqué de graves intempéries sur la région de Naples, avec de violents orages de grêle et des rafales de vent à près de 120-130 km/h. La pression en son centre atteignait 982 hPa.
Contrairement aux cycones tropicaux, les medicanes peuvent se former au-dessus d'eaux aux températures très différentes allant de 15°C à 27°C. La raison principale est que le mécanisme qui intervient dans sa phase d'initiation est la présence d'un minimum dépressionnaire dans la moyenne et haute troposphère, appelé "goutte froide". C'est effectivement le cas de notre dépression de surface qui s'est formée suite à l'isolement d'une goutte froide au-dessus de la péninsule ibérique puis de la Méditerranée occidentale.
Puis intervient alors l'interaction entre océan et atmosphère. L'air froid lié à la goutte froide et présent en altitude, et l'air plus chaud présent au contact des eaux chaudes de la Méditerranée participent au renforcement de l'instabilité dans la zone. Des systèmes convectifs d'abord isolés (nuages d'averses et orages) s'organisent alors progressivement autour du centre dépressionnaire et voient leur activité s'intensifier à mesure que les vents se renforcent. Ce sont en effet les vents qui permettent d'extraire l'humidité et la chaleur de l'océan pour la transférer ensuite aux systèmes convectifs. Durant cette phase, on peut alors voir sur les images satellites des amas nuageux s'organiser en des bandes nuageuses qui s'enroulent progressivement autour du centre de la dépression. A ce stade, on ne parle pas encore de "medicane" mais de "dépression quasi-tropicale".
Le processus de transfert de l'énergie entre océan et atmosphère se poursuit durant plusieurs heures, puis lorsque le système arrive à maturité, un oeil apparait au centre : le medicane est né.
Bien que moins puissants que les cyclones tropicaux, les medicanes présentent un danger important en cette région du globe, en raison des côtes densément peuplées de la Méditerranée.
Le réchauffement global pourrait faire craindre un plus grand nombre de ces phénomènes durant les prochaines décennies. Toutefois, les études récentes sur le sujet ne montrent pas de liens clairs entre augmentation de la température des océans et le nombre ou l'intensité des medicanes. En revanche, on a pu observer qu'une fois formé, un medicane a une durée de vie plus importante dans le cas d'eaux plus chaudes.

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7 novembre 2011 1 07 /11 /novembre /2011 01:44
Source Météo France (http://france.meteofrance.com) :
Le Sud de la France connaît depuis la dernière décade d’octobre une situation perturbée et pluvieuse, accompagnée localement d’épisodes de pluies intenses (notamment les 24 et 25 octobre et les 27 et 28 octobre). Un nouvel épisode pluvieux de forte intensité a touché le Sud de la France du 1er au 6 novembre. Ces fortes pluies en provenance de la Méditerranée ont d’abord affecté le relief cévenol (Lozère, Gard, Ardèche et Hérault), puis  une grande partie de la région Sud-est, avant de gagner le quart Sud-ouest du territoire, notamment le piémont pyrénéen.

La Haute-Corse a été placée samedi 5 novembre en vigilance orange pour vagues-submersion : ce type de phénomène, associé à des vents forts, se produit en moyenne 2 à 3 fois par an sur les côtes méditerranéennes. Les Alpes frontalières ont été affectées par un épisode de retour d’est : les pluies bloquées du côté italien ont donné des cumuls importants. La neige est tombé en abondance au dessus de 2 200 m.
Ces fortes pluies, à l’origine d’inondations sévères dans de nombreux départements, ont fait 3 victimes et des dégâts conséquents (interruption du trafic routier et ferroviaire, coupures d’électricité, etc.). Plusieurs milliers de personnes ont été évacuées, notamment par hélicoptère, au cours du week-end par les équipes d’intervention.

Cet épisode méditerranéen est remarquable par son étendue géographique, la moitié Sud de la France, et sa durée, 6 jours. Il a touché à la fois le relief, le littoral (des villes comme Cannes, Montpellier, Fréjus, Draguignan et Bastia ont été affectées) et l’arrière-pays. Des épisodes méditerranéens se produisent régulièrement à l’automne sur notre pays, avec des cumuls correspondant à plusieurs mois de pluie en quelques heures ou jours. Mais, les épisodes d’une ampleur géographique équivalente surviennent environ tous les 5 à 7 ans seulement.
Les averses orageuses, particulièrement intenses, ont donné localement de 20 à 60 mm en moins de 3 heures. Sur une partie des régions touchées, les cumuls relevés sur la totalité de l’épisode sont de l’ordre de 200 à 300 mm sur le relief des Cévennes et de localement 450 mm à 600 mm dans le secteur du Mont Aigoual (Gard).

Cumuls de précipitations relevés le 5 novembre à 8h depuis le début de l’épisode
Pujaut (Gard) : 136 mm
Tarascon (Bouches du Rhône) : 131 mm
Arles (Bouches du Rhône) : 109 mm
Les Plans (Hérault) : 252 mm
Lugo di Nazza (Haute Corse) : 200 mm
Bastia (Haute Corse) : 91 mm
Le Luc (Var) : 126 mm
St Maximin la Sainte Beaume (Var) : 149 mm

Cumuls de précipitations relevés à la fin de l’épisode (1er au 6 novembre 2011)
Valleraugue (Gard) : 936 mm
Loubaresse (Ardèche) : 732 mm
Villefort (Lozère) : 642 mm
Montélimar (Drôme) : 166 mm
Mandelieu-la Napoule (Var) : 168 mm

Quelques cumuls relevés sur les massifs montagneux au cours de l’épisode

Dans les Alpes
En Haute-Maurienne (Savoie) : 106 mm au Mont Cenis (2042 m) en 24 heures (cumuls à 16h locales) :
Dans le massif du Queyras (Hautes-Alpes) : 245 mm à Ristolas (1645 m) en 24 heures

Près des Pyrénées
59 mm à Pau (Pyrénées-Atlantiques) en 24 heures
84 mm à Oloron (Pyrénées-Atlantiques) en 24 heures
90 mm à Bagnère-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées) en 24 heures
107 mm à Lourdes (Hautes-Pyrénées) en 24 heures
Sur le relief des Pyrénées-Atlantiques (au dessus de 500 m), de nombreuses stations affichent des cumuls compris entre 100 et 200 mm.
Vidéo :
 
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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 23:55
Source Météo World (www.meteo-world.com) :
La dépression Rolf, centrée sur les Baléares et qui provoque de fortes intempéries sur le sud de la France, affecte également le Nord de l’Italie. L’Italie qui est déjà meurtrie par les intempéries de la semaine dernière notamment en Ligurie et en Toscane.
De violents orages accompagnés de pluies diluviennes se sont abattus sur Gênes, dans le nord-ouest de l’Italie, et on fait au moins 7 morts, dont 2 enfants.
Ces violents orages ont rapidement causé le chaos dans la ville portuaire. Des quartiers entiers se sont retrouvés sous les eaux, des dizaines de véhicules ont été trainés par les eaux. Le maire de la ville a comparé la situation à un champ de guerre et a invité tous les habitants à rester chez eux tout en restant prudents.

Ces pluies diluviennes ont été causées par un orage en V resté quelques heures sur place, alimenté par la mer, les pluies se sont alors déversées sur Gênes et sur les collines situées derrière la ville.
Les services météorologiques indiquent avoir relevé 356 millimètres d'eau, dont 17 mm en cinq minutes vers 12h15, 120 mm de pluie entre 12 et 13h.
La situation est très critique puisque de nouvelles intempéries sont prévues, elles devraient concerner Gênes, mais aussi l'ensemble de la Ligurie avec un risque plus accentué sur les régions de l'ouest, où l’on s’attend à de gros cumuls des précipitations.
Vidéo des intempéries :
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5 novembre 2011 6 05 /11 /novembre /2011 00:55

Source La Chaîne Météo (http://actualite.lachainemeteo.com) :

En liaison avec les intempéries qui touchent actuellement le Sud-Est de la France, la commune d’Anduze (Gard), et dans une moindre mesure celle de Générargues, ont été touchées par une tornade. Survenu aux alentours de minuit du 3 novembre, l’événement n’a duré que quelques minutes mais a provoqué une coupure de courant dans plus de 14 000 foyers du Nord du département. Une trentaine de toitures ont été endommagées, une cinquantaine d’arbres ont été arrachés ou cassés, de nombreuses branches et caillous ont été projetés sur plusieurs kilomètres.

Source KERAUNOS (www.keraunos.org) :

Une tornade d'intensité modérée (bas de l'échelon EF2) a frappé plusieurs communes du département du Gard, le 3 novembre 2011, à 22h25 TU. Le phénomène, qui s'est développé au sein d'une structure orageuse de nature supercellulaire, relève de la catégorie des tornades mésocycloniques. La tornade a traversé un secteur accidenté, sillonné de nombreux vallons, qui n'ont pas affecté la trajectoire de la tornade, mais qui ont en revanche affecté le champ de vent local autour du tourbillon et produit notamment un évasement important de la zone de dommages.

Caractéristiques :

- intensité maximale : EF 2 soit des vents de 175 à 220 km/h

- distance parcourue : 13 kilomètres

- largeur moyenne : 250 mètres (50 mètres au départ, localement 500 mètres à Générargues)

 

- communes traversées : DURFORT-ET-SAINT-MARTIN-DE-SOSSENAC, TORNAC, ANDUZE, GÉNÉRARGUES, SAINT-SÉBASTIEN-D'AIGREFEUILLE

- type de terrain : prairies, forêts de feuillus et/ou de conifères, systèmes culturaux et parcellaires complexes, zones industrielles et commerciales, tissu urbain discontinu

 

- principaux dégâts : toitures endommagées (>20%), gros arbres déracinés ou étêtés, poteaux électriques (bois) brisés net, arbres parfois imposants brisés net près du sol, poutres métalliques et grumes de bois de 300 à 400 kilos projetés à 100 mètres, une poutre arrachée d'un bâtiment agricole et fichée dans une propriété voisine, des éléments de toits significatifs propulsés à plusieurs centaines de mètres.

 

Une enquête de terrain, menée en trois phases successives, a été effectuée par Christophe Ferré et Guillaume Artigue pour l'Observatoire. Elle a permis d'attester le passage d'un phénomène tourbillonnaire dont la largeur s'avère assez remarquable entre le nord d'Anduze et l'ouest de Générargues. Plusieurs mesures sur place ont permis de retenir une largeur maximale de dégâts de 500 mètres.

 

La zone de convergence, qui détermine l'axe de translation suivi par le cœur de la tornade, a été établie grâce au pointage minutieux de l'ensemble des arbres et des pylônes électriques jetés à terre dans ce secteur, et dont le sens de chute indique sans conteste qu'ils ont été enveloppés dans un vaste système de vents circulaires. Cette information s'est vérifiée plus particulièrement au nord de la zone d'activités d'Anduze, à proximité d'une scierie. Le même constat a pu être effectué dans le périmètre d'un restaurant situé à l'ouest de Générargues.

 

Phénomènes :
Les dégâts observés et leur répartition ont de toute évidence été influencés d'une part par la vitesse de translation élevée de la tornade, et d'autre part par la nature accidentée du terrain qu'elle a traversé.

En effet, les tornades dotées d'un déplacement rapide présentent régulièrement une zone de dommages asymétrique par rapport à l'axe de déplacement du tourbillon. Cette zone de dommages est alors fortement développée sur la droite de la trajectoire dans le cas des tornades à rotation cyclonique, et sensiblement plus réduite sur sa partie gauche. Cet état de fait a par exemple pu être constaté - quoique dans des proportions sensiblement moins importantes - dans le cas de la tornade de Hautmont. C'est ici la vitesse de translation de la tornade et les vents propres générés par elle qui viennent soit se conjuguer (portion droite de la trajectoire), soit se contrarier partiellement (portion gauche). L'extension horizontale de la zone de dommages se trouve dès lors accrue d'un côté et réduite de l'autre.

La forte extension horizontale de la zone de dommages, outre l'élément précédent, s'explique aussi par la traversée d'une cuvette naturelle antre Anduze et Générargues. Le passage de la tornade a de toute évidence généré un "appel d'air" dans les vallées avoisinantes, qui ont alors généré un flux de très basses couches fortement canalisé en direction de la tornade. C'est donc en toute logique que l'ensemble de la vallée a concentré de puissants vents cycloniques et subi de ce fait des dommages périphériques nombreux. Une tornade d'intensité similaire en zone de plaine aurait vraisemblablement affecté différemment le territoire traversé.

On note enfin que la tornade a eu un contact au sol relativement chaotique, notamment entre Anduze et Générargues, et tout particulièrement au niveau des berges du Gardon-d'Anduze. Il est probable que les importantes variations de relief aient perturbé le flux au niveau du sol, surtout dans un contexte de translation rapide.

 

Si la plupart des dégâts observés s'apparentent à une tornade d'intensité EF1 - compte tenu notamment des sols très humides qui ont facilité la chute des arbres -, quelques dommages plus sévères localisés autour de la scierie (projection d'objets lourds et d'éléments de toitures) et à l'ouest du cimetière de Générargues (arbres vigoureux brisés net près du sol et projections diverses) atteignent l'intensité EF2, au niveau bas de l'échelon. Le couloir de dégâts, d'une largeur comprise entre 50 et 200 mètres environ jusqu'à Anduze, s'élargit ensuite considérablement jusqu'à Générargues, avant de retrouver une largeur plus raisonnable lors de la phase de dissipation du phénomène.

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2 novembre 2011 3 02 /11 /novembre /2011 00:06
Source Météo-World (http://www.meteo-world.com) :
Ce 1er novembre, Météo France a placé le département de l’Hérault en vigilance orange en raison de fortes pluies orageuses prévues tout au long de la journée. Ces cellules orageuses qui concernent tout l’Est de l’Hérault, ont débuté à l’Est de l’Étang de Thau et ont gagné Montpellier.
En début d’après-midi, les orages étaient concentrés vers le nord du département près des Cévennes, puis le système s’est à nouveau régénéré par le Sud, toujours à l'ouest de Montpellier.
A 16h30, les orages étaient localisés sur une ligne allant de l’extrême Sud-Est de l’Hérault, jusqu’à Uzès (Gard).
On relève de gros cumuls de précipitations en peu de temps : 103 mm à Saint André d’Angonis en 5h et des inondations y sont signalées, ainsi que sur les communes voisines.
Météo France a indiqué avoir mesuré sur la commune d'Argelliers 200 mm, alors que les cumuls de pluies atteignant localement 250 à 280 mm.
Selon France bleu Hérault, des routes sont coupées à la circulation, dont quelques routes départementales au nord-ouest de Montpellier.
 
Vidéo des intempéries :
Source KERAUNOS (www.keraunos.org) :
 

Des orages fortement pluvieux, au caractère stationnaire et à tendance rétrograde ont concerné l'est de l'Hérault et une petite portion ouest du Gard le mardi 1er novembre. Des lames d'eau horaires très importantes ont été constatées, ainsi que des cumuls globaux supérieurs à 200 mm, de manière toutefois assez isolée.

lames d'eau
+ sur le département de l'Hérault, certaines lames d'eau estimées par Météo-France dépassent les 200 à 250 mm, au nord-ouest de Montpellier. Cette zone a effectivement été touchée par des orages successifs à tendance rétrograde. Des lames d'eau mesurées entre 100 et 130 mm ont par ailleurs été enregistrées à Saint-Martin-de-Londres ou Ganges notamment. Sur le Montpelliérain, un MCS linéaire à propagation rétrograde (orage en V non mâture) a produit des lames horaires supérieures à 50 mm. Au total, le cumul atteint quasiment 75 mm à l'aéroport de Fréjorgues en 2h de temps.
+ sur le département du Gard, ce sont surtout le piémont cévenol et la Camargue qui ont été touchés. Les cumuls de précipitations culminent entre 50 et 70 mm sur ces deux zones. La partie nord-ouest du département a été touchée par la succession d'averses orageuses en matinée et après-midi tandis que la partie sud a surtout été concernée par le MCS actif de la fin d'après-midi et début de soirée.

hydrologie
De nombreuses inondations ont été observées, en particulier dans le secteur très urbanisé de Montpellier. Pour la plupart, elles sont le fait d’accumulations importantes dans des zones basses et/ou insuffisamment drainées, suite à de forts ruissellements.
Quelques réactions dans les réseaux secondaires ont été observées, comme sur la Mosson près de Montpellier. Ces réactions ont parfois été débordantes, mais sans prendre une ampleur sévère. Comme prévu, les réseaux principaux, comme l’Hérault, n’ont montré que de très faibles réactions, à cause des faibles surfaces touchées par les cumuls diluviens.

Contexte météorologique :

Cet épisode pluvio-orageux, appréhendé moins de 24h avant le début de l'épisode, tire essentiellement son potentiel dans des facteurs de méso-échelle.

Alors qu'un thalweg d'altitude étroit et de faible longueur d'onde aborde l'ouest du pays dans la nuit du 31 au 1er novembre, un jet de basse couche, orienté au sud-est, se met en place en direction de l'Hérault. Dans le même temps, un petit flux de sud se développe près du sol sur la Catalogne et entretient une convergence des vents marquée sur le département de l'Hérault et l'ouest du Gard.
Le flux d'altitude, orienté au sud-ouest avant l'arrivée du forçage principal (axe du thalweg), advecte une masse d'air très douce et fortement chargée en humidité (eau précipitable > 30 mm) en direction du Golfe du Lion. Ce potentiel instable, couplé à des cisaillements de vent significatifs est favorable au développement d'orages à propogation rétrograde.

En fin d'après-midi et début de soirée, un MCS à tendance linéaire évolue en système convectif de méso-échelle à propagation rétrograde. La pointe d'alimentation du système se situe en mer, au large de l'Hérault. Ce MCS a amorcé une structuration en V, mais cette dernière n'est pas arrivée à mâturité vraisemblablement en raison du manque d'instabilité.

 

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